Comment gérer la mobilité de vos collaborateurs ?

02/09/2015

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La mobilité est un changement de lieu de travail ou une mutation. Elle peut être prévue par une clause de mobilité insérée dans le contrat de travail du collaborateur (ou dans l'avenant, ou dans les dispositions de la convention collective et d'accords collectifs). Celle-ci doit définir de façon précise la zone géographique d'application. En vertu d'une telle clause, le refus par le collaborateur s'analyse comme un motif de rupture du contrat dans la mesure où il avait auparavant signifié son accord par la signature du contrat de travail.

Vous trouverez ci-après un schéma récapitulatif concernant la mobilité.

Conseils en management

Conduire un collaborateur à changer d'environnement de travail, notamment géographique, revient à lui « vendre » cette nouvelle affectation. Comme vous le verrez plus loin, si une clause de mobilité a été signée, vous êtes dans votre droit et vous avez les moyens d'imposer cette décision. Il reste que toute décision imposée de force à un collaborateur risque de créer les conditions d'un manque de motivation et de générer des conséquences négatives pour l'entreprise.

Pour éviter cela, préparez-vous déjà en amont. Déterminez les principaux arguments que vous pourrez utiliser, en réfléchissant notamment à ce que le collaborateur vous a dit par le passé en lien avec ce changement et ce à quoi il sera sensible. Listez les conséquences d'une absence de décision : qu'arriverait-il pour l'entreprise si on ne demandait pas cette mobilité ?

Puis, préparez-vous à répondre aux objections que le collaborateur risque de vous opposer, en prévoyant déjà les concessions éventuelles, notamment en termes d'aménagement de la mobilité.

À la suite de cette préparation, demandez un rendez-vous avec votre collaborateur. Ne faites pas cette annonce en groupe au cours d'une réunion. Au cours de cet entretien, ne donnez pas l'impression d'exprimer un ordre, mais plutôt de vouloir améliorer le fonctionnement de l'équipe ou bien de confier une nouvelle mission.

Expliquez soigneusement le pourquoi de la décision ; soulignez-en l'importance en rappelant les conséquences négatives d'une absence de décision.

Annoncez la décision en valorisant ses avantages pour les collaborateurs, l'entreprise, l'équipe et les clients, mais sans évoquer aucune concession. Prenez appui sur des remarques de l'équipe ou des clients faites dans le passé, si possible.

Écoutez attentivement votre collaborateur sur ses freins à la décision, en lui demandant d'étayer ses propos, en distinguant ce qui est réel de l'alibi. Conduisez-le à isoler un frein majeur (et réel), et demandez-lui de proposer une solution. Cela devrait correspondre à une des concessions que vous avez définies auparavant.

Concluez l'entretien sur les modalités de mise en oeuvre de votre décision : qui fait quoi ? Comment ? Quand ? À ce stade, n'hésitez pas à vous investir, à « mouiller la chemise », cela sera perçu comme une aide par le collaborateur.

Si vous avez un doute sur sa motivation, laissez au collaborateur quelques jours de réflexion et proposez un nouveau rendez-vous.

Application de la clause de mobilité

L'application de la clause ne doit pas entraîner la modification d'un autre élément du contrat de travail (rémunération, fonctions, qualification, statut, etc.) car, dans ce cas, le collaborateur a le droit de s'y opposer.

En effet, il peut arriver qu'en changeant le collaborateur de lieu de travail, même de façon minime (même ville par exemple), ce dernier subisse une perte de rémunération (affectation dans un magasin réalisant moins de chiffre d'affaires alors que le collaborateur est en partie payé au pourcentage de ce chiffre d'affaires).

Dans ce cas, comme la nouvelle affectation aura une incidence sur le contrat de travail en lui-même (rémunération) et pas seulement sur les conditions de travail, le collaborateur pourra alors refuser. Il ne pourra donc pas être licencié sur la base de ce refus.

Bon à savoir

Toutefois, si le changement de lieu de travail est fondé sur un motif économique (suppression du poste dans l'établissement et transfert dans un autre établissement pour cause de difficultés économiques par exemple), l'employeur aura un motif réel et sérieux afin de licencier le collaborateur pour motif économique.

Également, votre collaborateur a la possibilité de refuser en raison de son orientation sexuelle une mutation géographique dans un État incriminant l'homosexualité.

Tout d'abord, vous devez respecter le délai de prévenance prévu soit par la convention collective, soit par le contrat de travail s'il est plus favorable. Rien ne vous empêche de laisser un délai plus important en fonction des circonstances de fait au moment de la mutation.

D'une manière générale et même en cas de silence de la convention collective, il convient de laisser un délai suffisant pour permettre à votre collaborateur de s'organiser sur le plan professionnel, personnel et familial (recherche d'un logement, organisation du déménagement, etc.). Par exemple, un délai de prévenance de 24 h pour changer de magasin au sein de la même ville, est considéré comme étant trop court par les juges.

Il est nécessaire de mettre en oeuvre la clause de bonne foi et sans abus. Par exemple, l'application précipitée d'une clause de mobilité, alors que le collaborateur ne pouvait pas laisser seule sa femme sur le point d'accoucher, constitue un abus de droit que le collaborateur est en droit de refuser.

Concernant les formalités de mise en application de la clause, il est souhaitable de prévenir votre collaborateur par écrit de sa nouvelle affectation et de la date à laquelle elle prendra effet. Sauf disposition conventionnelle, une lettre recommandée n'est pas exigée. Une lettre remise contre décharge est suffisante pour prouver, en cas de difficultés éventuelles, le respect d'un délai de prévenance suffisant.

De plus, vous devez disposer de raisons objectives justifiées pour mettre en oeuvre la clause de mobilité dans l'intérêt de l'entreprise.

Bon à savoir

C'est au collaborateur de prouver l'abus de droit, car vous bénéficiez d'une présomption de bonne foi, puisque vous êtes censé agir dans l'intérêt de l'entreprise.

Enfin, si la clause de mobilité est insérée au contrat de travail et qu'elle est licite dans son contenu, vous pouvez modifier le lieu de travail du collaborateur, sans que celui-ci puisse refuser. Vous pouvez donc prendre votre décision sans avoir à recueillir l'accord préalable du collaborateur.

Clause de sédentarité

Avant d'imposer un changement de lieu de travail, vérifiez que le contrat de travail ne contient pas de clause de sédentarité. Celle-ci prévoit clairement que le collaborateur exécutera son travail exclusivement en un lieu précis. Ceci doit être prévu de façon explicite. Ainsi, la simple indication d'un lieu de travail ne vaut pas clause de sédentarité.

Si la clause de sédentarité est claire, le collaborateur pourra refuser tout changement de son lieu de travail, même s'il est très minime.

Si le contrat ne contient pas de clause de sédentarité et de clause de mobilité, vous pouvez envisager la mutation, c'est-à-dire l'affectation définitive de la personne concernée à un nouveau lieu de travail, dans le même secteur géographique.

Contenu de la clause de mobilité

Tout d'abord, la clause doit être motivée. Pour cela, indiquez les raisons de l'insertion dans le contrat de la clause de mobilité.

Point de vigilance

En effet, pour être valable, elle doit être indispensable à la protection des intérêts de votre entreprise, justifiée par les fonctions du collaborateur et proportionnée au but recherché.

Vous ne pouvez donc pas imposer une clause de mobilité à tous les collaborateurs ou tout type d'emploi de votre entreprise. Il faut que vous cibliez les fonctions ou catégories de collaborateurs qui peuvent être concernées.

Bon à savoir

Vous ne pouvez pas prévoir dans le contrat des dispositions moins favorables que votre convention collective (délai de prévenance, catégories de collaborateurs concernées, etc.) ou vos accords collectifs.

Si la convention collective ou les accords internes à votre entreprise prévoient des dispositions concernant la mobilité, votre collaborateur devra s'y soumettre, même en l'absence de mention dans son contrat de travail, à condition que :

  • les dispositions soient claires, précises et s'imposent au collaborateur sans son accord ;

  • le collaborateur ait été informé de l'existence de cette convention au moment de son engagement et ait bénéficié des mesures nécessaires pour en prendre connaissance.

Pour éviter toute difficulté, il convient de prévoir une clause de mobilité dans le contrat de travail ou par avenant et uniquement dans ces documents (la clause de mobilité insérée dans le règlement intérieur n'est pas opposable aux collaborateurs), même en présence de dispositions conventionnelles.

De plus, le contenu de la clause doit être précis.

Il est impératif d'indiquer dans celle-ci le périmètre dans lequel le changement du lieu de travail pourra s'exercer. Les termes de la clause doivent être formulés d'une manière claire pour permettre au collaborateur d'en connaître le sens et l'étendue. Le changement peut s'étendre à certaines régions, départements, villes ou à tout le territoire national, voire même à l'étranger, pourvu que le périmètre soit connu à l'avance. Une clause de mobilité imprécise, qui ne mentionne pas de manière exhaustive les lieux où le collaborateur peut être déplacé, n'est pas applicable, est considérée comme nulle et tout licenciement motivé par le refus du collaborateur est dépourvu de cause réelle et sérieuse. Ainsi, est nulle la clause de mobilité prévoyant « tout changement d'affectation géographique pour les besoins de l'entreprise », car elle ne prévoit pas de zone géographique précise. De même, une clause prévoyant la mobilité d'un collaborateur entre les entreprises d'un même groupe est illicite. Un collaborateur ne peut pas en effet accepter à l'avance de changer d'employeur, quand bien même ce dernier appartiendrait au même groupe que son employeur d'origine ou à la même unité économique et sociale.

Par prudence, il vaut mieux définir la distance minimum (ou la durée de temps de trajet, etc.) entraînant la prise en charge des frais de déménagement en cas de mutation.

La clause qui prévoit un changement de domicile est contraire au droit de chacun au libre choix de son domicile. Toutefois, dans certaines circonstances, il est admis la restriction de cette liberté, dès lors qu'elle est indispensable à la sauvegarde des intérêts de l'entreprise. Si le collaborateur ne souhaite pas déménager, l'entreprise devra alors prendre en charge les frais de déplacement et d'hébergement occasionnés.

Enfin, est considérée comme nulle et inopposable au collaborateur, la clause prévoyant une rupture automatique du contrat de travail en cas de refus d'accepter un changement de lieu de travail. En revanche, vous pouvez rappeler dans la clause que tout refus du collaborateur de respecter ses engagements pourra constituer une faute susceptible d'entraîner son licenciement.

Déménagement de l'entreprise

Le déménagement d'une entreprise peut entraîner ou non la modification du contrat de travail des collaborateurs. En effet, si l'entreprise déménage dans le même secteur géographique, et qu'il n'y a pas de clause de sédentarité, cela ne constitue pas une modification du contrat de travail et l'employeur n'est pas tenu d'obtenir l'accord des collaborateurs. En revanche, si le nouveau lieu de travail se situe dans un secteur géographique différent du précédent (changement de bassin d'emplois ou de zone urbaine, par exemple), ou s'il y avait une clause de sédentarité, alors il y a modification du contrat de travail. Dans ce cas, l'employeur doit recueillir l'accord de chaque collaborateur.

Il doit informer le collaborateur du déménagement et de la modification de son contrat par lettre recommandée avec accusé de réception. Le déménagement confère un caractère économique au licenciement fondé sur un refus de changer de lieu de travail. À ce titre, l'employeur doit respecter une procédure particulière : il a l'obligation d'accorder un délai de réflexion d'une durée minimum d'1 mois à compter de la réception de la lettre par le collaborateur. À l'issue de ce délai, le collaborateur qui n'a pas répondu est réputé avoir accepté la modification.

En cas d'accord, l'employeur est tenu de rédiger un avenant au contrat de travail du collaborateur.

En cas de refus, l'employeur peut procéder à son licenciement. Cependant, il doit veiller à respecter la procédure de licenciement pour motif économique.

Par ailleurs, s'il s'agit de représentants du personnel, l'entreprise doit soumettre pour consultation le projet au comité d'entreprise. Puis elle est tenue de demander préalablement l'autorisation de licencier le collaborateur protégé à l'inspecteur du travail.

Détachement

Le détachement peut ou non (clause de mobilité) être prévu dans le contrat de travail du collaborateur. S'il n'existe pas de clause de mobilité, alors il faudra l'accord du collaborateur.

Si le détachement concerne une entreprise à l'étranger, vous devrez alors accomplir trois types de formalités :

  • vous assurer que le collaborateur dispose des titres de séjour et de travail requis par la loi du pays étranger ;

  • effectuer un contrôle sanitaire (vaccinations, etc.) ;

  • procéder à une visite médicale préalable pour vérifier l'aptitude du collaborateur à partir.

Pendant la durée du détachement, le contrat initial est suspendu et est remplacé par l'avenant. Cependant, le lien de subordination perdure : le collaborateur fait toujours partie des effectifs de l'entreprise (il reste électeur et éligible aux élections des représentants du personnel), il reste tenu de son obligation de loyauté à l'égard de son employeur et celui-ci conserve son pouvoir disciplinaire (même s'il est atténué par le fait que le collaborateur n'exécute plus ses missions pour son compte).

La lettre de mission et le détachement permettent au collaborateur de continuer à bénéficier du régime de Sécurité sociale français.

En revanche, en cas d'expatriation ou de mise à disposition internationale, le collaborateur est rattaché au régime social du pays d'accueil.

Point de vigilance

Pour être licite, le détachement d'un collaborateur auprès d'une autre entreprise doit être à but non lucratif. L'entreprise d'origine peut tout au plus se faire rembourser le montant des salaires et des charges sociales par l'entreprise d'accueil.

À l'issue du détachement, vous êtes tenu de réintégrer le collaborateur dans le même emploi ou dans un emploi au moins équivalent à celui précédemment occupé.

Lieu de travail

Le lieu de travail s'entend du lieu où le travail habituel s'accomplit. La mention de celui-ci dans le contrat de travail a valeur d'information, à moins qu'il ne soit stipulé par une clause claire et précise que le collaborateur exécutera son travail exclusivement dans ce lieu. En l'absence d'une telle clause de sédentarité, le changement de localisation intervenu dans le même secteur géographique constitue un simple changement des conditions de travail et non une modification du contrat.

Point de vigilance

Si l'un de vos collaborateurs vous demande une mutation motivée par des raisons familiales sur un autre de vos sites, il sera essentiel de prendre en considération celle-ci si vous aviez un poste vacant. À défaut, vous vous exposez à une prise d'acte de votre collaborateur à vos torts. Cela signifie que vous pourriez lui devoir, si cela allait devant le conseil de prud'hommes, les indemnités de licenciement, compensatrices de congés payés, de préavis et des dommages et intérêts. En effet, cette prise d'acte pourra être requalifiée en licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Mobilité volontaire sécurisée

Les collaborateurs des entreprises (ou groupes d'entreprises) d'au moins 300 salariés, et justifiant d'une ancienneté minimale de 2 ans, consécutifs ou non, pourront partir travailler pour un autre employeur tout en conservant la possibilité de revenir dans leur entreprise d'origine.

Cette opportunité de mobilité est conditionnée à l'acceptation de l'employeur.

La période de mobilité volontaire sécurisée fait l'objet d'un avenant au contrat de travail, qui contient les éléments suivants :

  • objet et durée de cette période de mobilité ;

  • dates de prise d'effet et de terme ;

  • délai dans lequel le salarié informe par écrit l'employeur de son choix éventuel de ne pas réintégrer l'entreprise ;

  • et les conditions permettant un retour anticipé du collaborateur.

Au cours de cette période de mobilité volontaire, l'exécution du contrat de travail est suspendue.

Si le collaborateur perd son emploi dans l'entreprise d'accueil avant le terme de sa période de mobilité volontaire sécurisée, il peut être indemnisé au titre de l'assurance chômage. Pour cela, il doit être involontairement privé de son emploi (ex. licenciement).

Le refus du salarié de réintégrer son emploi à l'issue de sa période de mobilité volontaire sécurisée est constitutif d'une démission. C'est une cause de cessation de versement du droit aux allocations chômage.

Mutation disciplinaire

S'agissant d'infliger une sanction disciplinaire telle que la mutation géographique, il convient de vérifier au préalable s'il existe une clause de mobilité au sein du contrat de travail du collaborateur. La clause de mobilité géographique est licite lorsqu'elle couvre le champ de la mobilité souhaitée. Il n'y a donc pas de changement substantiel du contrat de travail du collaborateur. Dans ce cas, il n'y a pas d'autorisation à lui demander. La sanction pourra s'imposer. Il faudra au préalable respecter la procédure disciplinaire (convocation, entretien, notification de la sanction).

A contrario, s'il n'existe pas de clause de mobilité ou qu'elle est illicite, alors il faudra demander l'accord exprès du collaborateur pour que la sanction et les changements de conditions de travail qui en découlent soient effectifs. La procédure disciplinaire est également à appliquer.

Secteur géographique

Vous pouvez imposer aux collaborateurs un changement de leur lieu de travail s'il se situe dans le même secteur géographique et s'il n'y a pas de clause de sédentarité.

La notion de secteur géographique est floue. Parfois, celui-ci peut être le département, la région ou bien encore le bassin d'emplois. D'une manière générale, il faut prendre en compte la facilité d'accès au nouveau lieu de travail (accès aussi facile ou plus difficile aux transports collectifs, aux infrastructures routières, etc.) et les conséquences que le changement peut avoir sur la vie personnelle des collaborateurs. L'appréciation se fait au cas par cas.

Par exemple, si le contrat de travail d'un collaborateur ne contient aucune stipulation relative à son lieu de rattachement et que le nouveau lieu de travail, auquel l'entreprise entendait l'affecter, n'était qu'à 20 km de distance de l'ancien, vous pouvez dans le cadre de votre pouvoir de direction imposer à ce collaborateur ce nouveau lieu de travail. En conséquence, le refus du collaborateur constitue une cause réelle et sérieuse de licenciement.

De même, il n'y a pas changement de secteur géographique lorsque le collaborateur, qui travaillait dans le chef-lieu d'un département à la suite d'une première mutation, est affecté dans la « couronne urbaine » de celui-ci.

Bon à savoir

Le collaborateur qui a un véhicule de service peut être muté plus loin (à 80 km) que les autres collaborateurs puisque les déplacements sont facilités.

Bon à savoir

Le collaborateur a droit à une contrepartie financière dès lors que :

  • la décision de l'employeur de modifier le lieu habituel du travail a allongé « sensiblement » le trajet entre le domicile du collaborateur et le nouveau lieu de travail ;

  • cet allongement a entraîné un dépassement du temps normal de trajet d'un travailleur se rendant de son domicile à son lieu habituel de travail.

Représentants du personnel

N'imposez pas une modification du lieu de travail à un représentant du personnel, même si son contrat de travail prévoit une clause de mobilité. Vous devez dans tous les cas demander son accord. En cas de refus du collaborateur protégé et si vous maintenez votre décision de mutation, vous devrez consulter le comité d'entreprise et solliciter l'autorisation de l'inspection du travail pour le licencier.

Textes de références

  • Cass. soc., 23 janvier 2008, n° 07-40.522
  • Cass. soc., 15 février 2006, n° 04-45.584
  • Cass. soc., 25 mars 2009 n° 07-45.281
  • Cass. soc., 23 février 2005, n° 04-45.463
  • Cass. soc., 27 octobre 2008, n° 07-40.092
  • Cass. soc., 13 janvier 2009, n° 06-45.562
  • Cass. soc., 23 septembre 2009, n° 07-44.200
  • Cass. soc., 28 novembre 2012, n° 11-22.645
  • C. trav., art. L. 1132-3-2
  • Cass. soc., 7 avril 2016, n° 14-21.769 (n'est pas une faute (donc ne peut pas être sanctionné), le refus du collaborateur de se rendre à un entretien hors temps de travail non rémunéré)
  • Cass. soc., 9 janvier 2013, n° 11-18790
  • Cass. soc., 28 avril 2011, n° 09-42.321
  • Cass. soc., 23 septembre 2009, n° 07.44.200
  • Cass. soc., 17 juillet 2007, n° 05-45.892
  • Cass. soc., 6 octobre 2010, n° 08-45.324
  • Cass. soc., 18 mai 2011, n° 09-42.232
  • Cass. soc., 2 octobre 1997, n° 95-43086
  • Cass. soc., 12 juillet 2006, nº 04-45396
  • Cass. soc., 12 décembre 2012, n° 11-19.459
  • Cass. soc., 21 janvier 2004, n° 02-12.712
  • Cass. soc., 3 juin 2003, n° 01-40.376
  • Loi de sécurisation à l'emploi n° 2013-504 du 14 juin 2013
  • Circulaire UNEDIC n° 2013-18, du 2 septembre 2013 « période de mobilité sécurisée »
  • Cass. soc., 23 janvier 2008, n° 07-40.522
  • Cass. soc., 25 janvier 2006, n° 04-41.763
  • Cass. soc., 3 mai 2006, n° 04-41.880
  • Cass. soc., 21 janvier 2004, n° 02-12.712
  • Cass. soc., 7 juillet 2004, n° 02-43.915
  • Cass. soc., 12 avril 2012, n° 11-15.971
  • Cass. soc., 3 avril 2013, n° 11-23.678
  • Cass. soc., 4 décembre 2013, n° 12-20.155
  • C. trav., art. L. 3121-4


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