Comment concilier compétitivité et bien-être au travail ?

21/01/2017

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La gestion d’une entreprise s’inscrit dans une logique capitaliste qui peut faire perdre de vue aux dirigeants, l’importance du capital humain. Et si le moteur de la croissance n’était pas l’efficacité, mais plutôt la qualité du climat de travail ?

L’erreur est alors de croire que le bien-être des salariés est une charge dont on pourrait se passer, un luxe inconciliable avec le besoin de profit.

Bien se sentir au travail : un état d’esprit avant tout

La question du stress au travail fait, depuis plusieurs années, l’objet d’un débat récurrent où les solutions doivent toujours s’adapter aux nouveaux modes de travail. Le bien-être au travail est une notion qui fait diptyque : elle embrasse simultanément la santé au travail et le confort psychologique du travailleur.
Pour les managers, le vrai défi consiste à faire en sorte qu’au travail, les employés se sentent comme chez eux. Et pour cela, les leviers fréquemment utilisés sont la motivation, l’engagement, l’innovation et l’esprit d’initiative.

Un management productif doit être orienté vers la motivation du personnel. Il ne s’agit pas forcément de primes et autres gratifications financières, mais avant tout d’amener le travailleur à donner naturellement le meilleur de lui. Cela peut passer, entre autres, par l’instauration d’espaces de discussion qui favorisent le dialogue social, l’autonomisation des travailleurs qui stimule la prise de décision, et le leadership. Cette idée est partagée par le professeur Isaac Getz qui estime, en termes métaphoriques, qu’une équipe de football, où les joueurs se font confiance et prennent des initiatives, est plus efficace qu’une autre dont les acteurs se bornent à respecter les consignes du coach.

Intégrer le facteur humain pour être plus productif

En envisageant d’abord l’hypothèse contraire, une entreprise qui ne valorise pas le facteur humain devra faire face à la démobilisation de ses employés. Ce qui peut engendrer notamment la baisse du rendement et de la qualité, l’absentéisme, les retards et autres gaspillages, le manque d’initiative… Pour l’entreprise, le coût à supporter peut alors être très élevé.

En intégrant donc le facteur humain à la gestion de l’entreprise, le manager éteint les foyers de stress, de paresse, d’irritabilité et de tension, pour laisser place à la cordialité et à la proactivité. En favorisant le bien-être au travail, l’employeur s’épargne des frais inutiles de santé et de turn-over. Les travailleurs, concernés par les enjeux de leur entreprise et motivés, sont plus créatifs, plus productifs et cet élan propulse l’entreprise vers la réussite économique.

En conclusion, la promotion du bien-être des salariés sur le lieu de travail profite durablement à tous. Il revient au manager, de concert avec les partenaires sociaux, de définir la meilleure stratégie pour y arriver.

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